La Chronique du Dr Nomakh #2

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BOOM BITCH. Revoilà le Docteur Nomakh pour une nouvelle chronique sous stéroïdes.

Nomakh
Cette fois il semble avoir oublié ses propres médocs, mais comme on dit : les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés hein…
En parlant de ca, faites comme ce disciple du Docteur Nomakh: mettez vous à l’aise tout de suite car cette chronique va envoyer de la semelle!

LA DEGENERESCENCE

Nomakh

Alors qu’on s’avance doucement mais surement vers l’an 2500 tel que décrit dans Idiocracy, un espoir renait, et  – Ô joie – il survient de notre culture Hip-hop !
Oui, je parle bien des « musiques urbaines » si chères à Olivier Cachin, Sydney, Amel Bent et tous les street thugs de ce genre! Ce style qu’affectionne tout particulièrement la Mairie de Paris, et ce depuis toujours que ca plait aux bobos-hipsters et que tous les taggeurs ont été arrêtés.

C’est une fierté pour nous tous qui avons participé pendant de longues années à sa maturation, qui l’avons minutieusement nourri, sculpté, éduqué!
Mais sans plus de cérémonie, voici le JOYAU, le plus haut niveau atteint en cette époque, le fruit d’années de réflexion théorique et de raffinement technique :

Mister V? Really nigga? Nomak a t’il craqué?
Et non.

C’est juste que le reste est bien pire:
Lorenzo (dit l’Empereur du Sale, celui qui casse des claviers d’ordi), Seth Gueks (et son apologie de l’esclavage sexuel au tiers-monde), Biffty (la chanson paillarde à papy en version rappée)…
Tout devient de plus en plus glauque et c’est assumé chez une majorité de ces types dont le seul but semble être la réduction des êtres humains à des serpillières à foutre.
Même l’émission Tracks l’admet à demi-mot, eux qui d’habitude trouvent de l’intérêt dans un autrichien transexuel qui peint avec son sexe fraichement greffé. C’est dire.

Now you know.
Dans 10 ans, quand tous les rappeurs sonneront comme Vald, et qu’au cours d’une discussion entre amis vous vous surprendrez à regretter l’album de Mister V car « le rap ca part en couille en 2027  » , pensez à moi. C’est déjà ce qui est en train d’arriver avec les « bouses » sorties en 2007:

Mais trève de défaitisme !

 

LE SALUT

On est jamais si bien servi que par soi même dit-on…
C’est donc sans scrupules que je vous présente MA PROPRE CAME, le remède du bon Docteur Nomakh contre vos allergies à l’autotune et aux tempos trop lents:

Le real shit fait son come back, et il était temps que quelqu’un mette fin à l’anarchie. D’ailleurs, les camarades du site Reaphit.com l’ont bien compris et énumèrent le programme politique affirmé par le biais de cet album:

  • Abroger purement et simplement le marché du disque et le système de volumétrie des ventes
  • Limiter à deux le nombre d’album rap mainstream par artiste handicapé
  • Interdire les featurings r&b sur les albums de rap à court terme, puis à moyen terme, éliminer les artistes r&b
  • Interdire les rappeurs faibles et pouvant s’envoler en cas de bourrasque de plus de 20km/h
  • Dissoudre les labels, demander la déchéance de nationalité puis brûler l’ensemble du staff de Def Jam France
  • Stopper les exportations PNL et Jul, tuer tout artiste dont le blaze comprend maximum 3 lettres
  • Conserver l’université gratuite et y envoyer tout MC de plus de 40 ans qui tenterait un comeback
  • Accès complet à la CMU avec prise en charge complète des dépenses dentaires pour SCH
  • Reconnaître la notion de chômage partiel aux rappeurs fatigués afin que Melopheelo et la Scred Connexion n’aient plus à prendre un mic pour s’acheter un paquet de pâtes

Mais voici plutôt un extrait sonore:

Mais vous saviez tout ca, car vous écoutez Radio Klan-D et vous n’avez pas manqué cet épisode du Mac Baret Show, désormais classique:

L’album est écoutable ici, mais vous saviez déjà que ce post était à visée commerciale et vous avez quitté la page depuis longtemps: bien vu.

A plus mes gros.


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2 Responses

  1. Groms dit :

    Putain merci de m’avoir rappeler à quel point Sefyu était un précurseur dans son écriture et ses adlibs. Je me remets l’album pour la peine :p

  2. Mac Baret dit :

    Le Nomakh, toujours deter.

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